dimanche 2 février 2020

Ange du Seigneur - article indéfini en grec (N.T.)

Y a-t-il équivalence entre l'ange de YHWH dans l'A.T.

et l'ange ou un ange du Seigneur dans le N.T. ?


L'objet de cette publication n'est pas d'y répondre directement, mais plutôt de donner des éléments pour étudier cette question qui donne lieu à de nombreuses exégèses.

- Expressions dans l'A.T. :


. l'ange de l’Éternel - les versets
 Concordance-Multi-Bible-LSG-Terme=ange+de+l'Eternel

. ange de Dieu - les versets
Concordance-Multi-Bible-LSG-Terme=ange+de+Dieu

. un ange devant toi, mon nom est en lui - Exode 23:20-21
Voici, j’envoie un ange devant toi, pour te protéger en chemin, et pour te faire arriver au lieu que j’ai préparé.
Tiens-toi sur tes gardes en sa présence, et écoute sa voix ; ne lui résiste point, parce qu’il ne pardonnera pas vos péchés, car mon nom est en lui.

. l’ange de sa face - Ésaïe 63:9
Dans toutes leurs détresses ils n’ont pas été sans secours, Et l’ange qui est devant sa face les a sauvés ; Il les a lui-même rachetés, dans son amour et sa miséricorde, Et constamment il les a soutenus et portés, aux anciens jours.
https://www.levangile.com/Comparateur-Bible-23-63-9.htm

. le messager ou l’ange de l’alliance (le Messie à venir) - Malachie 3:1
Voici, j’enverrai mon messager ; Il préparera le chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez ; Et le messager de l’alliance que vous désirez, voici, il vient, Dit l’Éternel des armées.
 https://www.levangile.com/Comparateur-Bible-39-3-1.htm

. Et cette autre expression "le chef de l’armée de l’Éternel" - Josué 5.14-15
Il répondit : Non, mais je suis le chef de l’armée de l’Éternel, j’arrive maintenant. Josué tomba le visage contre terre, adora, et dit : Qu’est-ce que mon seigneur dit à son serviteur ? Et le chef de l’armée de l’Éternel dit à Josué : Ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est saint. Et Josué fit ainsi.
https://www.levangile.com/Bible-Annotee-Josue-5-Note-14.htm
Notes BAN :
Jos 5.14 chef de l’ar­mée cé­leste;
Jos 5.15 l’ange de l’Éter­nel ré­clame de lui l’­hom­mage dû à l’Éter­nel seul ;

- autre, Gabriel
Concordance-Multi-Bible-LSG-Gabriel


- Expressions dans N.T. :


. ange du Seigneur - les versets dans N.T.
Concordance-Multi-Bible-LSG-Terme=ange+du+seigneur

. un ange lui apparut, au désert de la montagne de Sinaï - Actes 7:30 (citation de l'A.T.)
https://www.levangile.com/Comparateur-Bible-44-7-30.htm

. un ange de Dieu (l'Ange de Dieu : BJ) - Actes 10:3 (Corneille)
https://www.levangile.com/Comparateur-Bible-44-10-3.htm

. autre expression, l'ange Gabriel
 ~ Luc 1:19 (annonce de la naissance de Jean-Baptiste à Zacharie) : "Je suis Gabriel";
     Remarque "ange du Seigneur" Lc 1:11 est nommé en Lc 1:19 "Gabriel"
 ~ Luc 1:26 (l'annonce de la naissance de Jésus-Christ à Marie) "l'ange Gabriel"


- Liens utiles expliquant l'usage de l'article en grec ancien :


bibliques.com - Les déclinaisons et l’article
uoh.fr - L'article, le nom, les accents, le verbe

En grec, les noms sont :
-- précédés d’un article, qui se décline, lorsqu’ils sont définis ;
-- indéfinis, ils n’ont pas d’article.

Rappel : en l’absence d’article, on peut traduire par un article indéfini ou sans : 
à vous de voir ce qui convient le mieux en contexte.


- Dans le N.T. traduction article indéfini* grec devant "ange du Seigneur" :


(*) Notons que dans le grec original, l'article défini n'est employé devant le nom ange que pour désigner un ange précédemment mentionné dans le contexte.

- Les traducteurs interprètent  différemment cet absence d'article dans le grec ; regardons les deux versets suivants en version NEG :

Matthieu 1.20 (ange du Seigneur apparut en songe à Joseph)
Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit ;

Matthieu 28.2 (ange du Seigneur vint rouler la pierre)
Et voici, il y eut un grand tremblement de terre ; car un ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre, et s’assit dessus. 

Puis observons les traductions des versions disponibles dans ce comparateur (et version papier pour Osty):

https://www.levangile.com/Comparateur-Bible-40-1-20.htm 
(Se reporter aux notes Matthieu 1:20 des traducteurs, un peu plus loin)
https://www.levangile.com/Comparateur-Bible-40-28-2.htm

NBS, TOB, BJ, Osty : l'ange du Seigneur 
LSG, NEG, DRB, BAN : un ange du Seigneur

Chouraqui  donne une traduction différente de l'article d'un verset à l'autre :
en Mt 1.20 "un messager de IHVH-Adonaï" et en Mt 28.2 "le messager de IHVH-Adonaï"

Pour les versets Lc 1:11 (à Zacharie); et Lc 2.9 (aux bergers), la TOB traduit ici par "un ange du Seigneur"... (comparer les versets "ange du Seigneur" traduction TOB)

Remarque au sujet de "ange du Seigneur" Lc 1:11 nommé "Gabriel" en Lc 1:19 :
malgré l'absence d'article en grec et le fait qu'il s'agisse de l'ange Gabriel, les versions NBS, BJ, Osty, (mais pas Crampon ni TOB)  traduisent par "l'ange du Seigneur" (NBS) ou "l'Ange du Seigneur" (BJ, Osty et David Martin).

- Les notes des traducteurs au verset Matthieu 1.20 peuvent éclairer leur choix :

La note Matthieu 1.20 de "La Nouvelle Bible Segond (NBS), Édition d’Études" indique :
l'ange du Seigneur : autre traduction possible "un ange du Seigneur";
de même Mt 1.24; 2.13,19; 28.2; Lc 1.11; 2.9; Ac 5.19+; cf. Gn 16.7,13; 22.11,15; Ex 3.2

La note Matthieu 1.20 de la "TOB 2010" indique :
l'ange du Seigneur : Appellation qui, comme dans l'A.T., désigne l'intervention de Dieu même (Gn 16:7,13; Ex 3:2). Il ne faut pas confondre l'Ange du Seigneur avec les anges.
NDLR : cette traduction est donc pleinement intentionnelle.

La note Matthieu 1.20 de la Bible de Jérusalem (BJ) indique :
L' "Ange du Seigneur", dans les textes anciens, Gn 16:7+, représentait primitivement Yahvé lui-même. Distingué davantage de Dieu par les progrès de l'angélologie, cf. Tb 5:4+, il reste le type du messager céleste et apparaît souvent à ce titre dans les Évangiles de l'Enfance : Mt 1:20,24; 2.13,19;  Lc 1.11; 2.9; cf. encore Mt 28.2; Jn 5:4; Ac 5.19; 8:26; 12:7,23.

La note Matthieu 1.20 de la Bible Osty indique :
Sur "l'Ange du Seigneur" - "l'Ange de Yahvé" de l'A.T. - exécuteur des ordres de Dieu et son intermédiaire dans ses relations avec les hommes, cf Mt 1.24; 2.13,19; 28.2; Lc 1.11; 2.9; Jn 5:4 (?); Ac 5.19; 8:26; 10:3; 12:7,23.


- Pour aller plus loin :

- Ange de l’Éternel, avec réf. au terme Memra, théologie juive (targums).

- Des extraits des notes Bible Annotée de Neuchâtel (BAN) - Ap­pen­dice l’ange de l’Éter­nel - Ge­nèse 21, à la fin du cha­pitre. :


(Pour consulter cette note complète : cliquez sur le lien ci-dessus puis sur verset 34 et descendre l’ascenseur au niveau de la note, jusqu'à "Appendice : L’ange de l’éternel")

Il est sou­vent parlé dans les livres his­to­riques de l’An­cien Tes­ta­ment de l’ange de l’Éternel (Genèse 16.7 ; Genèse 22.15 ; Nombres 22.23, etc)., ou de l’ange de Dieu (Genèse 21.17 ; Exode 14.19, etc.). Les Psaumes em­ploient aussi cette ex­pres­sion (Psaumes 34.8 ; Psaumes 35.5, etc.). Dans les Pro­phètes, nous trou­vons celles d’ange de la face (Ésaïe 53.9) et d’ange de l’alliance (Malachie 3.1).
Les in­ter­prètes dif­fèrent sur l’i­dée qu’on doit se faire de l’être ainsi dé­si­gné. On peut dis­tin­guer chez eux quatre ma­nières de voir plus ou moins dis­tinctes.

Résumé de ces quatre interprétations :

1. Pas une per­son­na­lité pro­pre­ment dite, mais une forme vi­sible en la­quelle Dieu ap­pa­raît lors­qu’il veut ma­ni­fes­ter sa pré­sence ...

2. L’ange de l’Éter­nel est un être per­son­nel et que cet être est à chaque fois un ange quel­conque ...

3. L’ange de l’Éter­nel est un per­son­nage unique et tou­jours le même, un ange d’un rang su­pé­rieur ...

4. Un être ap­par­te­nant à l’es­sence di­vine elle-même, dont il se­rait la ma­ni­fes­ta­tion per­ma­nente et nor­male, une na­ture in­créée par consé­quent es­sen­tiel­le­ment dif­fé­rente des créa­tures ap­pe­lées anges ...


La­quelle de ces opi­nions est le plus conforme aux don­nées de l’An­cien Tes­ta­ment sur l’ange de l’Éter­nel ?
Pour ré­soudre cette ques­tion, qui n’est point sans gra­vité, rap­pe­lons d’a­bord que le terme hé­breu maleach, tra­duit par angelos chez les LXX et par ange dans nos ver­sions, a un sens abs­trait et dé­signe pro­pre­ment un en­voi, une dé­lé­ga­tion. La tra­duc­tion or­di­naire a ce grand in­con­vé­nient que le terme d’ange dé­signe dans notre langue une classe d’êtres dé­ter­mi­née, ab­so­lu­ment comme ceux d’­homme, d’a­ni­mal, de plante.
L’em­ploi de ce terme peut donc fa­ci­le­ment prê­ter au mal­en­tendu ; car, d’a­près ce que nous ve­nons de dire du vrai sens de ce terme hé­breu, l’en­voyé de Dieu, le maleach, peut ap­par­te­nir à toute classe d’êtres. Ce peut être un être di­vin ; ce peut être un ange créé ; ce peut être aussi un homme, comme dans Malachie 3.1, où il dé­signe le pré­cur­seur du Mes­sie : Voici, j’envoie mon messager (maleach) devant moi ; puis en­core dans Malachie 2.7 et Ecclésiaste 5.6, où ce terme est ap­pli­qué au sa­cri­fi­ca­teur ; ou bien dans Aggée 1.13, où il dé­signe le pro­phète lui-même.
...
Parmi les en­voyés de Dieu, il y en a donc un su­pé­rieur aux autres, en qui sa sain­teté ha­bite et qui le re­flète comme la face re­flète l’âme et le re­pré­sente comme le nom re­pré­sente la per­sonne. C’est lui qui est tout spé­cia­le­ment son in­ter­mé­diaire au­près du peuple élu, sans doute parce que ce peuple est le dé­po­si­taire et l’ins­tru­ment de l’œuvre su­prême, celle du sa­lut di­vin pré­paré à la terre.
Ces deux pas­sages de l’Exode ex­pliquent l’o­ri­gine de l’ex­pres­sion d’Ésaïe l’ange de sa face (Ésaïe 53.9). Ce terme, in­ter­prété à la lu­mière de l’Exode, ne si­gni­fie pas seule­ment : l’ange qui part de de­vant la face de Dieu, ou l’ange qui ma­ni­feste sa pré­sence, mais l’ange qui est lui-même la face de Dieu. Ce nom : l’ange de sa face, est placé comme terme ex­pli­ca­tif du nom de l’Éter­nel lui-même : Dans toutes leurs angoisses, il (l’Éter­nel) était avec eux, et l’ange de sa face les a sauvés. Le sau­veur d’Israël dans le dé­sert, veut dire le pro­phète, a été l’Éter­nel, l’ange de sa face.
Le pas­sage Malachie 3.1 pré­sente la même in­tui­tion. Après avoir an­noncé dans les pre­miers mots la ve­nue de l’en­voyé ter­restre qui pré­cé­dera le Mes­sie et lui pré­pa­rera le che­min, l’Éter­nel pro­met la ve­nue du Mes­sie lui-même, et il le fait en ces termes : Et soudain viendra dans son temple le Seigneur (Adonaï) que vous cherchez, l’ange de l’alliance (Maleach habberith) que vous désirez. L’i­den­tité es­sen­tielle entre Ado­naï et le Ma­leach ré­sulte d’a­bord du pa­ral­lé­lisme entre les deux pro­po­si­tions re­la­tives : que vous cherchez, et : que vous désirez. À la suite du pré­cur­seur (Malachie 3.1 ; Malachie 4.5-6), un seul per­son­nage peut être en­core l’ob­jet de la re­cherche et du dé­sir d’Israël, le Mes­sie ; et le Mes­sie, c’est Ado­naï, l’ange ou le mé­dia­teur de l’al­liance.
...
À Jo­sué, qui va en­tre­prendre la conquête, du pays de Ca­naan, il se pré­sente comme un gé­né­ral d’ar­mée (Josué 5.13-15).
Dans d’autres cas, c’est sous la forme d’un ob­jet ma­té­riel que l’en­voyé, de l’Éter­nel se ma­ni­feste. Ainsi la Face de Dieu, qui ac­com­pa­gnait les en­fants d’Israël dans le dé­sert, ma­ni­fes­tait sa pré­sence dans une co­lonne de feu et de nuée qui les éclai­rait et les gui­dait.
Fré­quem­ment, l’ap­pa­ri­tion de l’En­voyé de l’Éter­nel est sim­ple­ment men­tion­née, sans qu’il soit spé­ci­fié sous quelle forme a eu lieu cette ap­pa­ri­tion.
En­fin, le plus sou­vent l’in­ter­ven­tion de l’Éter­nel a lieu sans qu’il soit fait men­tion de l’en­voyé, l’au­teur ne se pré­oc­cu­pant pas de cette dis­tinc­tion.
Ceux qui se rat­tachent à la se­conde (un ange quelconque) ou la troi­sième (un ange unique d'un rang supérieur) des ex­pli­ca­tions in­di­quées al­lèguent le fait que le Nou­veau Tes­ta­ment parle en­core des ap­pa­ri­tions de l’ange du Sei­gneur, même après la ve­nue de Jé­sus-Christ ; com­pa­rez par exemple les cha­pitres 1 et 2 de Mat­thieu et de Luc.
Mais, nous l’a­vons vu, même dans l’An­cien Tes­ta­ment, rien n’o­blige à voir tou­jours dans l’en­voyé de l’Éter­nel l’en­voyé su­prême. Quand il est dit dans les Psaumes que l’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent (Psaumes 34.8), ou que l’ange de l’Éternel chassera les méchants (Psaumes 35.5), cette ex­pres­sion peut si­gni­fier : l’ange que l’Éter­nel char­gera dans chaque, cas de cette com­mis­sion. Pour­quoi n’en se­rait-il pas ainsi dans le Nou­veau Tes­ta­ment ?
Du reste, l’ex­pres­sion em­ployée en grec si­gni­fie sim­ple­ment : 
ange du Seigneur (sans ar­ticle), ce qui ne doit pas se tra­duire par l’ange du Sei­gneur, mais par un ange du Sei­gneur.
Nous fai­sons re­mar­quer ici aux lec­teurs qui connaissent le grec un seul pas­sage, Apocalypse 16.5 (l’ange des eaux), dont la construc­tion montre bien qu’il ne faut pas ap­pli­quer à la langue grecque le sens hé­braïque de l’é­tat construit, d’a­près le­quel l’ar­ticle est tou­jours sous-en­tendu de­vant le mot à l’é­tat construit.
L’ange de l’Éter­nel dans l’An­cien Tes­ta­ment ne re­fuse pas l’a­do­ra­tion due à YHWH seul, tan­dis que l’ange du Sei­gneur, qui in­ter­prète à Jean la vi­sion apo­ca­lyp­tique, dit à Jean qui se pros­terne de­vant lui : Je suis ton compagnon de service et celui de tes frères les prophètes ; adore Dieu. Cet ange est donc un être tout dif­fé­rent de ce­lui qui condui­sait Israël au dé­sert et qui s’est in­carné en Christ. On a al­lé­gué spé­cia­le­ment le fait que, dans le dis­cours d’Étienne, l’ex­pres­sion grecque ange du Seigneur (Actes 7.30-35) cor­res­pond à celle de l’ange de l’Éternel (Exode 3.2).. Mais Luc cite d’a­près le texte des LXX, qui ne voyaient pro­ba­ble­ment eux-mêmes dans l’ange de l’Exode qu’un ange quel­conque.
Bien loin de s’op­po­ser à notre ma­nière de voir, comme le pensent plu­sieurs théo­lo­giens, le Nou­veau Tes­ta­ment la confirme, au contraire, dans bien des pas­sages, tout par­ti­cu­liè­re­ment dans ceux où Jé­sus est pré­senté comme l’in­car­na­tion de l’être di­vin, qui re­pré­sen­tait l’Éter­nel, ac­com­pa­gnant et gui­dant Israël au dé­sert (1 Corinthiens 10.4-9) ; ap­pe­lant les pro­phètes (Jean 12.41) ; concou­rant même à l’acte de la créa­tion (1 Corinthiens 8.6 ; Jean 1.1-4 ; Hébreux 1.2-4). Le Nou­veau Tes­ta­ment com­plète ainsi la ré­vé­la­tion ébau­chée dans l’An­cien. Ce­lui-ci ne nous pré­sente que quelques ap­pa­ri­tions d’un être di­vin in­ter­mé­diaire entre Dieu et son peuple. Le Nou­veau Tes­ta­ment nous en­seigne à voir dans cet être le Fils éter­nel de Dieu qui s’est dé­pouillé de son état di­vin pour re­vê­tir l’é­tat hu­main et sau­ver ceux dont il a fait ses frères.


Nota : C'est le rédacteur de ce blog, qui a souligné  en rouge certaines parties des textes cités.



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